Róis Odharnait - Sirène des terres du nord

Mythes
Véritable nom Róis

Lieux de naissance Rois est née d’une union non consentie entre une Seelies et un Fomoire ; et même si sa naissance se fit sur la terre-ferme, sa génitrice n’hésita pas un instant avant de l’abandonner au royaume sous l’océan : le Tir Fo Thuinn. De cette façon, elle put grandir et apprendre auprès de ses sœurs sans se soucier ne serait-ce qu’une seconde de cette fée lui ayant donné la vie ; jamais elle ne voulut la connaitre, ni même la retrouver.

Siècle de naissance Elle est née sur les côtes irlandaises en l’an 272, bien avant le début du haut Moyen-Âge.

Occupation Depuis des dizaines d’années, Róis parcourt les époques à la recherche d’objets susceptibles d’être revendus. Friands d’antiquités en tout genre, ses acheteurs sont prêts à donner plusieurs centaines de pièces pour pouvoir se procurer moult merveilles. Contrebandière, recéleuse, deux termes douteux planant au-dessus de sa tête telle l’épée de Damoclès ; et quiconque souhaitant faire affaire avec elle, sait où la trouver. Néanmoins, les objets de valeur ne sont pas son unique marché. Il lui arrive également que les pirates du nord viennent quémander son aide pour revendre de la marchandise (normalement dérobée aux navires marchands). D’une certaine façon, la Sirène se situe au centre du commerce « fiable » de Galway.

Traits de Caractère Vivant au milieu de la race humaine qu’elle exècre par-dessus tout, il n’est pas rare de voir la jeune femme marmonner quelques injures à leur encontre. D’un habituel détestable, ses occupations quotidiennes vont de pair avec son caractère qui, nonobstant quelques rares sourires et exclamations de joie (surtout lorsque l’alcool entre en jeu), reste assez difficile à cerner.

À cela on peut ajouter une impulsivité sans nom qui se caractérise bien souvent par quelques coups portés sans sommation ; ce qui la rend intraitable lorsqu’il s’agit de faire affaire. Bien consciente de ses capacités à amadouer la chaire molle, rares sont ceux qui s’en sorte indemnes en cas d’escroquerie. Douée pour jouer avec les mots – et également les menaces – elle s’amuse à rappeler aux hommes qu’une femme n’est pas seulement faite pour écarter les cuisses. Puis, gare à ceux osant se la mettre à dos, ceux-ci finissant généralement emmenés de force dans les tréfonds des océans.

Cependant, lorsque les pieds de la sirène reviennent fouler les terres irlandaises, elle se promène généralement sur la côte, proche de ses vagues capricieuses et indomptables (deux attributs lui seyant à merveille). À quelques heures de marche, proche des forêts avoisinantes se dresse un véritable cimetière duquel se dégagent des coques enfoncées et de vieilles voiles déchirées. Pour elle, cet agencement macabre n’est autre que son sanctuaire.


Réputation Sa réputation n’est clairement plus à refaire. La jeune femme est connue pour être une petite raclure trainaillant sur les docks de Galway ; jonglant entre recèle et contrebande de marchandises. Néanmoins, la plupart des hommes ne connaissent pas son véritable prénom et l’appellent donc : « La collectionneuse ». Un sobriquet lui ayant été accordé grâce aux nombreux objets de valeur qu’elle réussit à se procurer (pour ensuite les refourguer au plus offrant). Elle n’est pas une femme facile en affaire mais au moins, lorsque l’on traite avec elle, on sait que la qualité du bien acheté sera excellente. Outre cela, certains prétendent également qu’elle serait une croqueuse d’hommes… s’ils savaient.