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 Il y a toujours une Ode pour un souffle | Etain

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Lug
Tuatha Dé Danann

Lug

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MessageSujet: Il y a toujours une Ode pour un souffle | Etain   Il y a toujours une Ode pour un souffle | Etain EmptySam 29 Déc - 18:32

Il y a toujours une Ode...

...Pour un souffle

Il l'embrasse doucement, ses lèvres effleurent le front encore enfantin. Il ne sera qu'un rêve pour elle, mais sa grâce et son sourire ont séduit le dieu. Ils sont rares ces moments où il se laisse guider par une impulsion, une envie étrange mais pour cette enfant, c'est le cas. Il l'a vu au gré de ses pas, errant sous le soleil du XVIIIIème siècle, il a vu les blessures qu'elle portait, son regard aveugle, son oreille sourde. Ce qui la rongeait. Ce ne fut qu'un hasard si il déboucha dans ce pays en ce temps là, Dagda s'y amuse avec assurance mais Lug le fait avec méfiance. Toujours. Mais quelle merveilleuse surprise l'attendait.

Cette enfant, il le décide, aura un grand destin, par ce baiser, il lui a conféré une vive intelligence, il ne tiendra qu'a elle d'en faire sa force. Doucement, il lui caresse la joue et il murmure : « Tu seras grande, Helen Keller. » il sait qu'elle ne peut l'entendre, mais elle a sentit sa caresse presque fantomatique. Oui, elle pensera a un songe. Un sourire et il s'engouffre sur un chemin connu de lui seul, au delà de l'horizon, il observe le soleil, cet astre qui ne quitte jamais totalement son âme. Protecteur et guide idéal. Du moins lorsqu'il était coopératif et parfois, le soleil pouvait se montrer joueur. Mmmh... Les mains croisées dans le dos, Lug avance d'un pas tranquille. Rien ne l'attend et personne ne l'a mandé. Sauf peut être Nuada lorsque l'ennui le prend et qu'il réclame une énième partie d'échec qu'il perdra quoiqu'il fasse. A cette pensée, le dieu sourit avec amusement, il aime ces instants entre le Dieu Roi et lui, cela lui rappelle le bon vieux temps, expression qu'il a appris auprès des hommes en l'an 1756. Ou alors il écoutera les plaintes de Dagda...A cette pensée, il fait une petite moue et secoue doucement la tête. Non, aucun risque.

Souriant a nouveau, il se saisit d'un rayon de lumière et s'y laisse glisser pour sortir de la Route, prêt a découvrir un nouveau paysage ou une nouvelle contrée, mais ce n'est que la terre d'Irlande telle qu'il la connaît. Pensif, il regarde un instant la lande avant de hausser une épaule. Ce n'est peut être pas plus mal, voilà quelque temps qu'il n'est pas rentré dans son domaine, ses servants doivent s'ennuyer quelque peu...mais ce n'est pas leur sourire qu'il admire en posant un pieds dans la Sidh. Non c'est la beauté éternelle d'Etain. La surprise se peint brièvement dans son regard clair tandis qu'il la regarde, prit un instant par sa beauté intemporelle avant de froncer quelque peu les sourcils. « Je ne m'attendais pas a toi, Belle Etain...Mais je suppose que tu ne m'attendais pas...Si ? »  Cela serait surprenant mais pas impossible cela dit. Son regard étudie la fey mais il ne voit rien dans son attitude qui soit alarmant. Peut être ne veut elle qu'une conversation sans but. Ou un conseil, il ne sait pas vraiment mais sa curiosité s'éveille comme toujours et cela le ravit.
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MessageSujet: Re: Il y a toujours une Ode pour un souffle | Etain   Il y a toujours une Ode pour un souffle | Etain EmptySam 29 Déc - 21:18

Il y a toujours une Ode pour un souffle

@Lug & @Étain

Le vent souffle doucement dans le Sidh. La lumière du soleil semble plus vive et chaleureuse ici qu’ailleurs dans l’Annwvyn. J’aime la poésie, qui se dégage de ce Sidh. Il a l’image de celui, qui le possède, lumineuse et solaire. Un sourire fleurit sur mes lèvres, et mes doigts frôlent les fleurs aux couleurs chatoyantes, qui m’entourent. Où vais-je m’installer ? Un léger soupir m’échappe alors que mes pas se font lents. J’erre sans but réellement. Le temps n’a aucune prise ici. C’est tellement étrange quand on voit les Mortels vieillir et mourir. Alors que nous sommes là, éternels, inchangés. J’ai inspiré bien des odes sur le sujet, même s’il est un peu philosophique. Les Humains préfèrent les épopées lyriques et héroïques ou bien les grandes histoires d’amour. Ils ne désirent pas apprendre. Ils veulent rêver. Et cela nous arrange tous puisqu’ils nous offrent alors leur Glamour. Et n’est-ce pas la source de nos dons magiques ?

Finalement, je me trouve une racine d’arbre, qui a l’apparence d’un siège. Gracieusement, je m’y installe étalant ma robe aux couleurs vertes correctement autour de moi. Je dépose mon petit présent sur le sol. Puis j’observe autour de moi avant de fermer les yeux. « Lug, dieu du soleil, je t’invoque », je déclare de ma voix mélodieuse et chantante. Et j’attends les yeux fermés de savoir si ma requête sera entendue. « Viens donc mon cher ami. », je murmure à nouveau, sourire aux lèvres. Le vent se fait mélodie chantante à mes oreilles fines. La chaleur des rayons du soleil caresse ma peau de nacre. Ici, les runes, qui décorent mon corps, sont visibles, racontant une multitude d’histoires poétiques. Peut-être est-ce pour cela que mon père m’a appelée Étain, poésie dans la langue des Humains. Et je la sens ta présence non loin de moi.

Mes yeux clairs s’ouvrent. Et je tourne la tête vers la source de ta voix. « Pourtant, je t’ai prié comme les Mortels le font. Réponds-tu toujours, mon cher ami, à leurs demandes ? », je déclare en souriant. Puis je me penche en avant pour récupérer la jarre qui trône à mes pieds. « Et j’ai amené le vin. Bois-tu avec moi ? », je te propose mutine, de ma voix chantante. Même si je le voulais, je ne pourrais en changer le timbre. Un soupir léger m’échappe. « Je me suis dite qu’un peu de compagnie agréable serait la bienvenue. Et je ne me voyais pas vraiment tenir la chandelle entre Dagda et Morrigan, ou pire servir de médiatrice. », j’ajoute avec une moue enfantine. J’espère que tu as du temps à m’accorder. J’ai vraiment envie d’une conversation sans prise de tête. « D’ailleurs, j’ose imaginer à réécrire les mythes du Dagda. Il est devenu… » Je fronce des sourcils.« Si triste ? » ; je propose avant de ramasser un verre, que je remplis de vin et que je te présente. « Alors raconte-moi donc ton dernier voyage » Et peut-être que j’en ferais un poème.
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MessageSujet: Re: Il y a toujours une Ode pour un souffle | Etain   Il y a toujours une Ode pour un souffle | Etain EmptyDim 30 Déc - 0:46

Il y a toujours une Ode...

...Pour un souffle

Lug sourit légèrement. « Lorsque l'envie m'en prend. » finit il par répondre en haussant une épaule désinvolte, car c'est exactement ce qu'il fait. Si la voix lui plait, si l'offrande lui plait, tellement de conditions sans réelle importance, il observe un instant le magnifique tableau qu'est Etain au creux de son domaine, comme un joyau dans un bel écrin. Il comprend pourquoi Midir s'est si violemment battu pour l'avoir. « Et tu n'as nul besoin de me prier. » ajouta-t-il avec du rire dans la voix.

Son regard tombe sur la jarre de vin et un sourire ourle ses lèvres. D'un geste presque insolent, il déforme son domaine pour faire surgir une racine, jumelle de celle sur laquelle la déesse est installée. « Tant que je ne subis pas les foudres de ton époux, cela sera avec plaisir. » une étincelle de rire lumineux jaillit de ses iris au bleu intemporel. Il s'installe avec grâce et esquisse une grimace. « Sont ils toujours aussi...Enfantins ? » Morrigan et Dagda. Dagda et Morrigan. Quel étrange couple, Lug n'aurait pas parié sur cette union et, a vrai dire, il ne l'avait même pas bénie. Peut être aurait il dût...Mais alors Morrigan n'aurait pas été la mère de tant de héros et de croyants. Ah. Qu'il est amusant de voir la trame du Destin dépendre parfois d'un oubli ou d'une décision. « Peut être est il plus sage pour nous tous de ne pas nous en mêler. Quant au Dagda... Son mal est profond, terrible aussi, il lui faut la force de le surmonter...Le caractère de Morrigan peut l'y aider. Laissons les donc. »

Il se penche et se saisit du verre offert. La senteur fruitée envahit un instant ses narines et il remercie sa visiteuse d'un doux sourire. « Chercherais tu une épopée a conter ? » il laisse échapper un rire aussi léger qu'une plume avant de se faire songeur tandis que les traits délicats et enfantins d'Helen se peint a sa mémoire. «  Un courage digne des rois, un cœur digne des lois et une souffrance digne d'émoi, voilà ce qu'elle est. L'aurais tu vu, Etain, que ton cœur lui même aurait été touché. Une si délicate mortelle déjà tant blessée par le destin, privée de vue, privée d'ouïe. Le silence et les ténèbres si chères a Morrigan pour seules compagnes. Et pourtant, quelle force de vie possédera-t-elle ! » Il s'enflamme le dieu, il irradie d'une lumière dorée, douce et si présente que nul ne peut l'ignorer. « Ah...Je lui ai fait don du savoir, elle aura la volonté de vivre encore et toujours, elle ne m'oubliera pas et songera a moi, chacune de ses victoires sera ma victoire. »  Aucun de ses dons n'est totalement altruiste, car comme ses comparses, il ressent la fuite du glamour alors, bien que différemment de Morrigan, il combat cet état de fait comme il le peut. « Elle vivra au 19ème siècle et j'ai hâte de voir ce qu'elle fera de mon présent, qu'en pense tu ? »
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MessageSujet: Re: Il y a toujours une Ode pour un souffle | Etain   Il y a toujours une Ode pour un souffle | Etain EmptyLun 31 Déc - 19:10

Il y a toujours une Ode pour un souffle

@Lug & @Étain

Au fond, ta réponse n’est guère étonnante. N’est-ce pas tous ce que nous faisons ? Nous répondons aux prières et invocations selon l’envie, le sacrifice offert et toutes autres raisons futiles et personnelles.« Parfois je me demande si nous n’aurions pas dû plus nous montrer aux Mortels. Ou peut-être avons-nous été trop généreux. », je murmure songeuse. A-t-on commis une faute ? Ou l’Humain est-il juste changeant par nature et épris de nouveauté ? Je l’ignore. La mortalité doit changer bien des choses dans l’esprit d’un être, qui ne peut que compter ses années de vie et s’interroger sur l’après mort. Ta remarque attire un autre sourire. « Certes. Mais je trouvais cela d’un amusement enfantin. », je commente avec un rire perlé et mélodieux. « On se distrait comme on peut quand on a une éternité à vivre, et qu’on en a déjà vécu une. », j’ajoute malicieuse. Peut-être parce que je suis la Poésie incarnée en Fey, mais j’ai un côté parfois enfantin dans les actions et propos. La vie n’est légère que si on la voit comme telle, sachant que je suis capable d’être sérieuse et grave, et que ma vengeance est aussi terrible que celle de Morrigan. Elle a juste un aspect moins visible.

Puis je te propose une coupe de vin. « Midir tente de motiver Dagda à faire quelque chose. », je commente en roulant des yeux. « Et que crains-tu ? », je questionne doucement tout en me servant une coupe de vin savoureux. Mon époux connaît ma fidélité. N’est-ce pas ce que nous représentons dans les mythes, un couple marié et amoureux ? ]« N’est-ce pas toi qui as béni notre union ? » Et je connais la réponse. Je bois une gorgée de vin. Parler de Dagda et Morrigan m’arrache un léger sourire. « Je pense qu’ils ont très peu en commun. Enfin, c’est toujours assez volcanique entre eux. Morrigan espère le secouer et qu’il se reprenne. », j’explique avec ma voix douce. J’ignore ce qui pourrait rendre à Dagda sa combativité et sa foi en ses Druides. Il en reste quelques-uns. Ils méritent que nous les protégions et aidons.« Espérons que quand il émergera, il ne sera pas trop tard pour les Druides et autres croyants qu’il nous reste… » Car le Christianisme convainc par la torture et la mort. La violence est leur premier argument. La conversion ou la mort. Et on sait que la peur est une arme redoutable.

Ta question me fait pencher la tête sur le côté. « Tu sais bien que tout est source d’inspiration pour mon esprit fertile. Conte-moi une histoire, j’en ferais un poème épique ! », je réplique amusée. Et je t’écoute avec attention tout en savourant mon vin. Ton histoire est enchanteresse, pleine de force et de promesse. Tu t’es vraiment épris de cette enfant mortelle. Mon sourire se fait plus doux et tendre. « C’est dans l’adversité que l’on découvre sa vraie force et richesse.  » Qu’elle est chanceuse, sans le savoir que toi, tu te sois penché sur son destin pour l’embellir. Le savoir donc. Quelle capacité enrichissante. « Bien sur, et d’une certaine manière elle sera à la source de la survie de notre culte… Tu sembles l’aimer beaucoup cette enfant. Que tu as été généreux, mais je te sais réfléchi donc je ne doute point. Quel est son nom ? Peut-être entendrais-je sa voix. », je réplique avec enthousiasme. « Je suis chanceuse. Il y aura toujours des poètes, chanteurs et conteurs à inspirer… Peut-être devrais-je me pencher vers le futur pour inspirer des troubadours, qui conteront nos histoires, même déformées. » Cela nous aiderait n’est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Il y a toujours une Ode pour un souffle | Etain   Il y a toujours une Ode pour un souffle | Etain EmptyDim 6 Jan - 0:39

Il y a toujours une Ode...

...Pour un souffle

Mains derrière le dos, il considéra la divinité qui lui faisait face. Etain était douce, tendre mais volontaire, il le savait, c'était peut être ce qui le poussait a être plus ouvert avec elle, plus accessible. Et puis, qui d'autre qu'elle pouvait apprécier fouler la terre de son sidh ? « Non. A trop nous montrer nous perdons en divinité. C'est un équilibre subtile j'en conviens, mais c'est bien ainsi, nous risquerions de devenir....Normal et nous ne le sommes pas. » répondit il en portant son regard sur le ciel de son domaine, il était le soleil, l'astre qui gouvernait le ciel, il ne pouvait être banal et elle non plus. Néanmoins il s'amuse de ce qu'elle a fait, l'offrande, la prière, car il est sûr qu'elle s'y ai prêté, le flatte quelque peu. Et il rit. Aussi légèrement qu'un rayon de soleil sur une peau gelée. « Certes, je ne peux désavouer cela.» Le rire d'Etain est comme une musique sans âge, délicate et solide. Cristalline. Il aime l'entendre.

Avec grace, il s'installe face a son invité, sur la racine qui s'est modelée pour lui et il plaisante avant de hocher doucement la tête. « Je lui souhaite bien du courage dans ce cas... » puis son air se teinte de malice. « la jalousie est un sentiment qui se défie de la raison, qu'importe qui je fus celui qui officiat, un mâle reste un mâle dans les yeux amoureux. » En vérité, il ne craint guère Midir, mais Lug n'aime pas les affrontement stérile et celui ci en serait un. Oui, il apprécie la beauté d'Etain, comme beaucoup, il se prend a la regarder parfois trop longuement, mais il sait que ce n'est là pas de l'amour. Oh il a de l'affection pour la divinité, mais plutôt celle d'un frère et d'un ami que celle d'un amant. Un instant, il joue avec sa coupe, écoutant la déesse. « Ils sont si différents, et je ne suis pas sûr que ma bénédiction y aurait changé grand chose...Cela dit, au faible il faut un fort, au fort il faut son contraire, car sans cela comment peut on apprécier ce que l'on est ? »  Mais le soleil s'assombrit un peu. « Ils doivent croire et sacrifier, nous ne sommes pas le Dagda mais au besoin, nous pourrons détourner la dévotion et entretenir la flamme...Néanmoins, il serait bon qu'il se reprenne, nous avons besoin des druides. »

Il déguste le vin, se laisse aller a son goût pétillant, rafraîchissant et rit devant la demande qui lui est faite. « Qu'il en soit fait selon tes désirs dans ce cas ! » et il conte. Il conte Helen Keller, ce qu'elle est et ce qu'il espère qu'elle sera. Une âme parfaite, ouverte sur le monde et une volonté a détruire le plus ardent des fomoires. « Tu as raison et elle, elle ne manque pas d'adversité. » Et il lui a offert de quoi surmonter cela. Le visage du dieu s'adoucit lorsqu'il évoque le souvenir des traits de l'enfant. « Helen Keller. Je ne sais rien de son avenir et, quelque part, je ne veux arpenter les routes qui m’emmènerait a ces réponses mais elle se souviendra de l'être penché sur son lit. » Généreux ? Oui peut être, car il n'offre rien sans contrepartie, mais lorsqu'il offre, il le fait avec grandeur c'est un fait. « Oui, mais tu devrais arpenter plus souvent les routes magiques du monde, une femme telle que toi inspirera sans aucun doute des générations de poètes et c'est dans le souvenir qu'ils ont de nous que nous survivrons. »
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MessageSujet: Re: Il y a toujours une Ode pour un souffle | Etain   Il y a toujours une Ode pour un souffle | Etain EmptySam 12 Jan - 12:01

Il y a toujours une Ode pour un souffle

@Lug & @Étain

Je penche légèrement la tête. Mieux que personne, je connais le poids et le pouvoir des mots. Je sais les manier avec habilité et art. Je sais à quel point bien les choisir peut-être important, selon ce qu’on désire dire. Ils ont un pouvoir et une magie invisible, avec laquelle je joue depuis tellement longtemps que j’ai le sentiment d’avoir eu ce don toute ma longue vie d’éternelle. Ils sont mes armes, celles avec lesquelles je modèle l’imaginaire des Humains, avec lesquelles je crée ou détruit des réputations, créant des croyances au gré de mes envies et inspirations. Alors j’ai conscience du poids que le mot normal pour nous désigner a en cet instant. « Tu as sans aucun doute raison, comme toujours. » Pourtant nous perdons la fois des Mortels un peu plus chaque jour, au profit de leur Dieu unique. Mais je ne m’appesantis guère sur cela. Je suis venue ici pour me distraire et avoir une conversation agréable. Je souris satisfaite quand tu approuves mon offrande. Je sais qu’elle était inutile, mais cela m’amusait… On ne peut être sérieux tout le temps, même quand on est immortel et qu’on est considéré comme une Divinité sage.

« Ô moi aussi. Raisonner Dagda semble compliqué voire impossible. », je roule des yeux avec un soupir faussement dramatique. Midir ne prendra guère ombrage de notre conversation. Après tout, je lui ai dit que je venais te visiter, mon vieil ami, et que je lui prenais une jarre de son délicieux vin. « Je le sais mieux que personne à quoi peut pousser la jalousie. » J’ai autrefois été la victime d’une jalousie maladive. Certes les odes et mythes que l’on conte sur ma personne et celle de mon époux sont beaucoup plus épiques que la réalité. Mais je n’ai fait qu’embellir l’histoire, pour qu’elle fasse rêver les Humains. Cela étant, Midir et moi restons le symbole du couple amoureux et du mariage réussi. « Il sait que je suis ici avec toi, si cela te rassure. D’ailleurs, il te remet ses salutations et t’invite à son prochain banquet », je déclare en souriant. « Et puis, quand on veut pour épouse la plus belle des Sidh, on doit assumer que les autres l’admirent de loin. Ce serait tellement hypocrite d’imaginer qu’une épouse ne peut plus être vue ou belle aux yeux d’autres êtres… » Je ne me considère pas comme la plus belle. Mais c’est un titre qu’on me donne tant chez les Mortels que les Feys. « Ou bien il faut l’enfermer pour que nul ne pose les yeux sur elle… Il parait que certains rois ont fait cela chez les Humains », je commente en plissant du nez. Midir ne le ferait point.

Parler du mariage de Morrigan et Dagda rend la conversation sérieuse. « Crois-tu ? Je me demande sincèrement si ce mariage était une bonne idée. Je n’ai pas vraiment l’impression que cella ait changé grand-chose en notre faveur. » Je fais une moue avant de boire une gorgée de vin mielleux et fruité. « Ma foi au moins aurais-je sauvé la foi des Bardes et autres poètes. », je commente sobrement avec un autre léger soupir. En général, ils me prient moi pour l’inspiration plus que Dagda. « Évidemment. Il ne devrait pas geindre et s’apitoyer sur les morts, mais combattre pour protéger les vivants. Cela serait plus courageux que son comportement de lâche », je mesure la portée de mes mots. Rien ne sort de ma bouche sans avoir été mûrement réfléchi. J’ai été compatissante et tolérante avec le Dieu-Druide, mais il met tout le monde en danger, et pas seulement les Feys et Sidh, mais aussi ceux qui croient encore en nous.

Puis tu me parles de cette fillette que tu as bénie. Je t’invite donc à me conter son histoire. Après tout, j’aime les contes, légendes et mythes. J’écoute en faisant lentement tourner le liquide carmin dans ma coupe. Je me montre même sage et philosophe. « Alors, elle sera plus forte que beaucoup. Ce qui ne nous achève pas, nous renforce », je déclare sérieusement, malgré le sourire doux, qui orne mes lèvres rosées. Et je me fais songeuse. Arpenter comme bon nous semble les routes magiques est un privilège lié à notre nature. « Parfois on peut se satisfaire de l’instant éphémère d’une rencontre unique, sans avoir ce besoin de savoir ce que cela donnera dans le futur. », je commente doucement. « C’est ce qui rend chaque moment si précieux et unique, son côté éphémère. » Puis je mentionne que je ne me rends jamais dans le futur. Pourquoi ? Aucune idée, je n’ai pas cette curiosité, veillant farouchement comme une chatte sur sa portée sur mes Bardes ici.« Je devrais. Peut-être que je rencontrerais des Humains qui m’intéresseraient autant que mes protégés ici. », je murmure pensivement. « Certes. Si nos histoires survivent, nous ferons encore rêver l’Humanité. Peut-être ne serons-nous plus leurs dieux, mais ils pourraient encore nous nourrir de leur Glamour à travers leurs arts et rêveries. » Et cela serait presque suffisant, n’est-ce pas mon vieil ami ? « Alors selon toi, quelle route devrais-je suivre ? », je te demande mutine.
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